Bien que mon rôle de maman ait été quelque peu mouvementé, j’ai toujours veillé à ce que l’éducation de ma fille soit à la fois positive, bienveillante et constructive, aussi bien sur le plan familial que scolaire.

Face à ce monde où l’hyper-connexion est omniprésente, dans lequel la pression est constante, où stress, angoisse et anxiété ne cessent d’augmenter touchant de plus en plus de jeunes, et je sais de quoi je parle… des recherches en neurosciences viennent d'apporter une nouvelle preuve que la méditation diminue les symptômes des troubles anxieux et améliore l'attention, la mémoire, la gestion des émotions, les performances cognitives et scolaires et développe la créativité.

On pourrait alors se demander pourquoi le français et les mathématiques, apprentissages essentiels du savoir, enseignés à nos enfants dès leur plus jeune âge, seraient finalement des matières plus importantes que celle de la connaissance de l’être, dont la particularité est de participer au “mieux-être” de nos petits à travers la réflexion, la méditation, l’empathie, la bienveillance, la reconnaissance des émotions et leur gestion ?

N’y aurait-il pas de place pour transmettre aussi bien le savoir être que le savoir faire ?

Alors que dans certains pays d'Europe (Danemark, Suède, Angleterre...) le cadre scolaire met tout en place pour contribuer au bien-être de leurs étudiants en intégrant de nouvelles donnes, la France est encore un peu sceptique quant aux bienfaits de telles nouveautés. Et pourtant, les résultats sont là !

Ces bienfaits se ressentent aussi bien dans le cadre scolaire qu'à l'extérieur : relations familiales apaisées, qualité de présence dans les activités, choix plus réfléchis, empathie, meilleure communication, respect, tolérance, ouverture d’esprit... 

En tant que maman, experte en méditation et passionnée de neurosciences, je suis également certifiée de la fondation « SÈVE » de Frédéric Lenoir sur le thème « méditer et philosopher avec les enfants ».